Le sabbat d’Imbolc annonce le début du printemps sur le calendrier païen.
À l’origine, Imbolc était une fête celtique, mais elle fut ensuite reprise par les Chrétiens sous le nom de la Chandeleur, ce qui fut également le cas de la plupart des sabbats, qui trouvent aujourd’hui leurs homologues chrétiens dans les jours avoisinant la célébration.
La fête d’Imbolc est un symbole de purification, de fécondité et de renaissance qui intervient 40 jours après le solstice d’hiver.
On célèbre ce sabbat, pour représenter symboliquement la fin de l’hiver, le retour à la vie et le printemps. C’est une fête tournée vers la lumière, l’espoir et le retour du soleil où l’on allume de nombreuses chandelles en son hommage.
Chez les Celtes, lors de la célébration d’Imbolc, la tradition voulait que l’on allume de grands feux pour réchauffer la terre afin de renforcer le pouvoir du soleil, qui devait réveiller la nature.
Ce type de superstition était très fréquent à cette époque, la nature ayant une place centrale dans le quotidien des gens, par le biais de l’agriculture notamment. Les bûchers d’Imbolc servaient également à prédire l’avenir en observant la forme, la couleur et le mouvement de la flamme. Aujourd’hui, par praticité nous allumons des bougies blanches.
C’était aussi le moment de faire un grand “nettoyage de printemps” dans les maisons et de se purifier des énergies négatives.